Hydro-Québec : une hausse de tarifs ?

Ce débat politique, qui concerne tous les Québécois, fait donc rage depuis quelques jours et je tiens donc, par la présente, à y participer modestement.

Il faut nous remémorer que ce sont nos parents et nous qui avons et continuons de financer la construction et l'entretien des infrastructures hydro-électriques (barrages et lignes de transmission), ainsi que les services de distribution, d'entretien et de... facturation qui y sont associés. Nous ne payons vraiment pas cher, comparativement à d'autres provinces et pays, parce que nous avons su investir, financièrement et techniquement, dans le développement d'une ressource abondante et renouvelable. Nous récoltons maintenant les fruits de nos efforts collectifs et... de notre chance d'être "hydrologiquement" bien situés.

Payant peu en énergie pour notre chauffage, notre éclairage, notre grille-pain, etc., l'argent ainsi économisé finance d'autres postes budgétaires : de nos ménages, commerces et industries. QUI s'en plaindra et QUI donc voudrait voir hausser les tarifs de NOTRE société d'État ?

Hydro-Québec NOUS appartient, à nous, citoyens et citoyennes. Tout comme Loto-Québec, la SAQ, etc. Et ces sociétés d'État font des profits... gigantissimes ! Des profits qui financent en bonne partie NOTRE santé, NOTRE éducation, NOTRE retraite, etc.

Il faut cependant faire une distinction importante entre Loto-Québec, la SAQ et Hydro-Québec : j'ai le choix de me payer ce petit luxe qu'est un billet de loterie ou une bonne ou moins bonne bouteille de vin, mais je n'ai pas le choix de payer ou de ne pas payer ma facture d'Hydro à tous les mois ! Certes, je peux réduire un peu ou beaucoup ma consommation d'énergie électrique. J'ai d'ailleurs installé des thermostats électroniques, des ampoules écono, calfeutré les portes et fenêtres du petit sous-sol que je loue, etc. Mais il y a des limites que je ne peux ou ne veux pas franchir : abaisser la température de mon appartement sous les 18 degrés et m'éclairer à la chandelle... pour tenter de me réchauffer les doigts ?

Bref, il y a des dépenses qui sont "discrétionnaires" (c'est-à-dire au choix du consommateur) et d'autres qui ne le sont pas ou, du moins, qui sont plus difficilement "compressibles". Et, comme on le sait si bien, les fortunés ont plus de choix en cette matière que les pauvres !

Je suggère donc, entre autres possibilités permettant de renflouer les coffres de l'État, qui sont les nôtres, de hausser les taxes sur les biens de luxe. S'il en est, parmi nous, qui veulent et peuvent se payer un SUV à 60 000 $, taxe de luxe de 20 000 $ incluse, qu'ils le fassent ! Ou un Porto à 160 $, taxe de luxe de 80 $ incluse, moi, je saurai bien me contenter d'un Saint-Laurent bien shaké !

A+

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