Résilience : un programme minimal à bonifier
Dans bien moins de 40 ans, il n'y aura plus de pétrole (plus d'essence et de diesel à la station service du coin). Dans moins de 60 ans, il n'aura plus de gaz naturel, si ce n'est celui produit par des biométhaniseurs urbains et agricoles... Au Québec, nous sommes privilégiés par notre réseau hydroélectrique. Mais cette infrastructure ne produit pas de diesel et autres carburants nécessaires à toute la machinerie lourde qui, elle, permet l'entretien des infrastructures routières, sanitaires et énergétiques. Elle ne produit pas non plus d'essence et de méthane. L'hydroélectricité ne se transforme pas non plus, comme par magie, en plastiques divers (d'emballage, d'encastrage, isolants, rembourrants, textiles, etc.). Le diesel est aussi encore essentiel à l'extraction minière et au transport des minéraux - par camions, trains, cargos. Or, non seulement nous manquerons de diesel (à bas prix), mais certains minéraux se raréfient, malgré leur recycla