Le blog de Paul

Selon le Nouvel Observateur... « Le protoxyde d’azote, ennemi n°1 de la couche d’ozone. Des chercheurs américains ont calculé que les émissions humaines de 'gaz hilarant' était (sic) la première cause d'amincissement de l'ozone stratosphérique. » Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/terre/20090827.OBS9089/le_protoxyde_dazote_ennemi_n1_de_la_couche_dozone.html A+ N'oubliez pas de consulter mes Libellés - situés dans la marge droite de la page, sous les Archives. Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.

16 % !!! Selon Le Devoir (en ligne) : « Un responsable de la banque centrale américaine (Fed) a indiqué hier que les dégâts de la crise sur l'emploi aux États-Unis étaient bien plus forts que ne le suggéraient les chiffres officiels, reconnaissant que le taux de chômage réel du pays atteignait 16 %. » Source : http://www.ledevoir.com/2009/08/27/264289.html OUCH ! Et chez nous, qu'en est-il vraiment ? A+ N'oubliez pas de consulter mes Libellés - situés dans la marge droite de la page, sous les Archives. Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.

Il n’y a toujours que le Réel. Nous y naissons, y vivons, y mourrons. Et notre absence, passée et future, est sans réalité. Seuls les souvenirs que les vivants se remémorent en songeant aux décédés le sont : réels. Tant que nous en sommes, nous sommes aussi réels que le Réel. C’est pourquoi nos douleurs, nos peines, nos plaisirs et nos joies sont si… denses. C’est pourquoi nos vies sont si intenses – qu’elles soient tragiques, comiques, sérieuses, ordinaires ou carrément ennuyeuses. Et que nous abhorrons la mort : celle d’autrui, de nos proches et, évidemment, la nôtre. Mais lorsque nous n’en sommes plus, le Réel n’en demeure pas moins… Tout étant réel, aucun de nous n’est plus réel, plus… important qu’un autre. Tous se valent. Comme chaque coup de pinceau composant une vaste fresque impressionniste. Une fresque sans cesse recomposée. Nous faisons donc tous partie du même Réel, de la même Famille. C’est pourquoi l’on prend soin des autres comme de soi. Ou, du moins, le devrions-nous.

Effondrement : Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie est une belle grosse brique de 873 pages publiée chez Gallimard / Folio essais, 2006, en format de poche, et que l'on peut se payer pour la fort modique somme de 22,95 $. ISBN 978-2-07-036430-5 Vous pouvez aussi l'emprunter ou la commander à la bibliothèque de votre quartier... Le texte de présentation s'amorce ainsi : Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ? La réponse se construit à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé (...) jusqu'aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui...  Un excellent travail de documentation et une fort bonne réflexion sur les principaux facteurs concourant à l'effondrement des sociétés passées, actuelles et, sans nul doute, f

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Ce détail d'une magnifique pièce de dolomie à stromatolites fut photographiée hier après-midi chez un couple d'amis de Valleyfield. Elle leur fut offerte par l'un de leurs amis résidant à proximité du Lac Mistassini, Qc. Sur le Web, on trouve l'information suivante : « Les dolomies à stromatolites des lacs Albanel et Mistassini datent du Protérozoïque. Des blocs erratiques provenant de cette formation ont été transportés, sur plus de 500 km, vers le sud-est, par l’Inlandsis Laurentidien. Ils sont associés à des blocs erratiques de tillites remontant au Protérozoïque inférieur et affleurant dans la même région : au lac Chibougamau. Stromatolites erratiques Un bloc de dolomie à stromatolites a été décrit en 1970 sur la plage de la Pointe aux Alouettes, ā l’embouchure du Saguenay. Il mesurait 80 cm de côté. Les structures stromatolitiques y ont 15 cm de diamètre pour des édifices colonnaires de 30-40 cm de longueur. Un second bl

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Cette pierre fut trouvée à proximité de la Rivière Darmouth, dans le nord-est de la Gaspésie. Selon une source ou l'autre, sa teinte est due au magnésium ou au cobalt... Dimensions : 17 x 9 x 7 cm. A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Les Crinoïdes (ou «lys de mer») font partie du règne animal, et non de celui des plantes. On les trouve dès l'Ordovicien inférieur. A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Le spécimen étant de faible qualité, j'hésite entre un Mucrospirifer et un Neospirifer. Mais sa taille (3,8 cm) et la formation où il était logé m'inclinent à penser qu'il s'agit d'un Mucrospirifer... On trouve les Mucrospirifer au Dévonien : entre -408 et -307 millions d'années. A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Strophomena ou Strophodonta ou peut-être... Rafinesquina en regard de la taille du spécimen : 22 mm de long, 28 mm de large. A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Hederella est un genre de bryozoaire qui compte au moins 60 espèces, et est un fossile fort commun au milieu du Paléozoïque. Ses colonies ressemblent beaucoup à des plantes... On le retrouve du Silurien jusqu'à la fin du Pennsylvanien. Source ayant servi à confirmer l'identification : The Audubon Society Field Guide to Nort American Fossils, 1987, photo 449, p. 602 pour le texte explicatif. A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.

Cliquez sur les photos pour les agrandir ! Cladopora est un corail de l'ordre des Favositida et du phylum des Cnidaires. On le retrouve du Silurien jusqu'à la fin du Dévonien. Les spécimens ici photographiés furent trouvés à proximité de la Rivière Darmouth, dans le nord-est de la péninsule gaspésienne. Selon « L'Encyclopédie canadienne » : « Les Cnidaires forment un embranchement d'invertébrés multicellulaires à symétrie radiale (p. ex. les hydres, les méduses, les anémones de mer et les coraux) dont l'origine remonte à la fin du Précambrien (il y a 630 à 570 millions d'années). » Source ayant servi à confirmer l'identification : The Audubon Society Field Guide to Nort American Fossils, 1987, photo 411, pp. 382-383 pour le texte explicatif. A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche appa

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Non, elle ne vous mordra pas... Cette belle bête fut photographiée à proximité de Murdochville, en Gaspésie... Mais, n'y connaissant que dalle sur ce qui m'a semblé être une araignée, j'ai fait appel à deux sources de confiance pour tenter une identification. La première est Pierre Paquin et Nadine Dupérré, co-auteurs d'un «Guide d’identification des Araignées (Araneae) du Québec». Leur site web est : http://web.pdx.edu/~pdx02141/ Et pour commander leur Guide : http://web.pdx.edu/~pdx02141/Otherpages/Books_to_order.html Donc, à ma requête d'identification, Pierre Paquin, arachnologue et spéléologue, répond ceci : « Il s'agit d'un Opilion - un arachnide, mais pas une araignée ! Ça ressemble à un Leiobunum, mais mon expertise en Opilion est rudimentaire et fort discutable. Groupe intéressant que je me promets bien de mieux connaître un jour, d'autant plus qu'au Québec la diversité n'est pas

Cliquez sur la photo du haut, la mienne, pour l'agrandir ! S'il s'agit bien de Fenestella, c'est un Bryozoaire de l'ordre Cryptostomata. Formés en colonie, ces bryozoaires s'encraient aux rochers ou aux coquillages. Leur structure fine, en forme de filet, offrait ainsi peu de résistance aux courants marins, et s'élevait à la verticale. En cliquant sur la photo du haut, vous verrez que chaque tige ici horizontale (à l'origine, verticale) est constituée, dans sa largeur ou épaisseur, de 2 à 4 « zoécies » (les individus membres d'une colonie). Et les tiges sont reliées entre elles par des ponts (ou passerelles) formés d'un nombre plus restreint de zoécies. On les trouve du Silurien jusqu'à la fin du Permien. Source ayant servi à l'identification : « The Audubon Society Gield Guide to North American Fossils », 1987, photos 378 et 385, pp. 611-612 pour le texte explicatif. La deuxième photo, ayant servi à confirmer approximativement mon identi

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Ce pygidium (la queue d'un trilobite) a été trouvé à quelques kilomètres à l'est de Murdochville. En ce lieu, on ne retrouve malheureusement que des fragments de trilobites. Comme l'explique l'article de Wikipédia : « Bien que les trilobites n'étaient protégés qu'en surface, ils possédaient un solide exosquelette. Durant la mue, cet exosquelette se scindait en deux au niveau de la jonction tête/thorax, si bien que de nombreux fossiles sont dépourvus de l'une ou l'autre de ces parties du corps. En effet, de nombreux fossiles sont des résidus de la mue plutôt que des trilobites morts. » Réf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trilobita La partie visible de ce pygidium fait environ 1,4 cm de long par 2 cm de large. Son propriétaire n'a pas encore été identifié... A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cli

Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Leptaena est un brachiopode qui filtra les sédiments marins de l'Ordovicien moyen au Dévonien. Il est des plus communs en Amérique du Nord. À maturité, il fait généralement 0,75" de long par 0,875" de large. Celui-ci, incomplet, fait un peu plus de 1,25" (3,2 cm) de large et a été trouvé quelques kilomètres à l'est de Murdochville. Source ayant servi à l'identification : "The Audubon Society Field Guide to North American Fossils", 1987, photo 61 et p. 651 pour le texte explicatif. Pour de plus amples informations sur les brachiopodes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Brachiopoda On peut y lire que : « Le phylum des Brachiopodes est très ancien. Les premières formes connues datent déjà du Cambrien. Les espèces paléozoïques ont été presque toutes décimées par la crise permo-triasique. Leurs fossiles sont très précieux pour les datations des strates de cette période. » A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez

La photo montre une partie d'une pierre qui fut trouvée un peu à l'est de Murdochville. Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Les Planolites sont l'oeuvre d'animaux fouisseurs (probablement des annélides, des vers). Ils bouffaient les sédiments et les excrétaient à l'arrière : d'où ces traces... formées de coprolithes. Selon Wikipédia : « Un coprolithe (du grec κοπρος / kopros, excrément et λιθος / lithos, pierre) est un constituant des sédiments produit par l'action de la digestion des êtres... » La toute première trace d'un organisme multicellulaire est un Planolites, trace laissée dans une roche du Précambrien il y a 680 millions d'années. Source ayant servi à l'identification des traces : "The Audubon Society Field Guide to North American Fossils", 1987, photo 468 et pp. 733-734 pour le texte explicatif. A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Po

La partie de la pièce photographiée fait environ 6 cm x 6 cm. Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! Cette pièce, incomplète, a été trouvée sur le flanc d'un mont situé un peu hors de Murdochville, à son est. On en trouve aussi plusieurs au pied du Mont Miller qui borde l'est de la municipalité. On trouve des Zoophycos de l'Ordovicien jusqu'à la fin du Tertiaire. Ces ichnofossiles (traces d'animaux laissées dans les sédiments) sont habituellement associés à des fonds marins profonds et sont probablement l'oeuvre de Proboscidés (animaux munis d'une trompe... comme l'éléphant ou le papillon !) Un article de R. K. Pickerill, B. V. Roulston, et J. P. A. Noble (1977) mentionne cependant : «La quatrième, association Zoophycos, se retrouve dans des roches formées à des profondeurs variables et est beaucoup moins utile comme indicateur bathymétrique ou d'environnement et les conclusions concernant sa distribution doivent se faire avec beaucoup de prudenc

Photo : la galaxie M31 L’univers, cette rivière tumultueuse et sans limite en laquelle nos esprits ne sont que remous infinitésimaux, est fondamentalement inconscient, asignifiant, inintentionnel. L’univers est ce qu’il (se) fait. Et, peut-être pour toujours, les Hommes y demeureront-ils sans interlocuteur, condamnés au monologue. Seuls. L’univers est vaste et « froid », aveugle et sourd à nos misères et nos joies, à nos complaintes et nos louanges. Dieu étant mort et les étoiles hors de portée, nous travaillons, nous nous divertissons et tentons, autant que faire se peut, d’éviter les emmerdements. Du moins, individuellement. Car, tous ensemble, et à plus de 6,6 milliards d’habitants, ce n’est évidemment pas le party pour tous ! Avec Emmanuel Kant, les vérités métaphysiques ont donc fait place aux vérités pragmatiques, qu’elles soient idéologiques, historiques, technoscientifiques, politiques, administratives, économiques, juridiques, morales, éthiques ou… tout bonnement domestiques.

Photo : jour de brume dans la Vallée de la Matapédia. Cliquez sur la photo pour l'agrandir ! De retour d'un séjour de 12 jours dans la péninsule gaspésienne, dont seulement 3 consacrés aux expéditions paléontologiques en raison de la pluie, des visites aux amis et de diverses réparations. Bou-hou-hou ! Et 2,666 km de plus au compteur ! De plus amples détails sur mes trouvailles dans les jours à venir... Et MERCI à mes lectrices et lecteurs : le cap des 260 visites a été franchi ! A+ Pour « Rechercher dans ce blog », cliquez d'abord sur « Messages plus anciens » (tout au bas de la page, à droite). Pour PUBLIER UN COMMENTAIRE, cliquez tout juste ci-bas sur «commentaires». Une boîte blanche apparaîtra au-dessus de laquelle vous pourrez lire quelques instructions fort simples.