Bibliothèque et mauvais profs...


La plus grande passion de ma vie est certainement celle de connaître. J’ai cependant détesté l’école, du primaire à l’universitaire – baccalauréat ès arts, spécialisé en religiologie excepté. Aucun étudiant sensé n’aime se faire bourrer le crâne par des enseignants blasés et trop souvent incompétents – tant dans leur « champ de compétence » que sur « le plan pédagogique ». Et assis pendant des heures sur une chaise à peu près inconfortable dans un local souvent sans fenêtres, quel enfant, quel adolescent, quel adulte ne préfèrerait pas être ailleurs en train de faire toute autre chose ?! Mais la Mégamachine, parents inclus, nous y contraint. Jusqu’à l’aube de l’âge adulte, le début d’une année scolaire m’est donc toujours apparu comme l’entrée dans le tunnel gris de l’ennui : un tunnel d’une infinie longueur…

Cependant, vers treize ans environ, j’ai découvert que certains documents ouvraient des portes latérales vers des lieux imaginaires absolument fascinants : les romans et les nouvelles de science-fiction, et les revues de vulgarisation scientifique.
Je me suis aussi rendu compte, peu à peu, qu’un bon livre, « le bon », vaut bien un mauvais prof – ou une mauvaise classe… Et que les bibliothèques scolaires et publiques en sont fort bien garnies. Et c’est… gratos ! L’auteur d’un livre – et parfois son collectif – y met, le plus souvent, le meilleur de lui-même. Et, avec l’expérience, le bouquineur perd de moins en moins de temps : à la simple lecture de la table des matières et de quelques passages, il sait que son auteur et son résultat conviennent à ce qu’il cherche ou qu’ils sont « pourris ». L’évaluation faite, il emporte le trésor trouvé ou remet soigneusement en place « cette totale nullité » sur sa tablette.

On ne peut cependant pas en faire autant d’un enseignant « pourri » dont « l’emploi à vie » est sécurisé par une convention collective « blindée mur à mur » : il faut tout bonnement serrer les dents et « passer au travers » ou… les desserrer et passer à la bibliothèque. On y trouve d’ailleurs bien plus que ce que « le programme scolaire » pourra jamais nous enseigner ! Il suffit d’avoir de bonnes aptitudes à la compréhension de texte, un peu de méthode et… un bon jugement – ce qui vient avec les années. Et donc aussi, je présume, quelques neurones de plus que son mauvais prof…

A+ et bonne lecture, chers lecteurs et lectrices !

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