Énergie et économie / Le pétrole de Sao Tomé-et-Principe : les enchères sont ouvertes !

«On estime que les deux îles jumelles de São Tomé et de Príncipe reposent sur environ deux milliards de barils de pétrole brut.»

«Sao Tomé-et-Principe, archipel lusophone dont le budget est alimenté grâce à l'aide financière internationale, est l'un des rares pays du Golfe de Guinée à ne pas avoir encore exploité du pétrole.»

«Les autorités de Sao Tomé-et-Principe ont lancé mardi le premier appel d'offres pour les blocs de pétrole de la Zone exclusive économique (ZEE) de cet archipel du golfe de Guinée, a constaté un journaliste de l'AFP. Durant cette période, les compagnies pétrolières pourront "analyser les données sismiques, faire une simulation économique et financière d'investissements", avant de faire leurs propositions d'achat...»

«São Tomé ne toucherait que 40 % des revenus du pétrole, contre 60 % pour le Nigeria, conformément à un accord d’exploitation conjointe conclu en février 2001 entre les deux pays après l’échec de la délimitation de leur frontière maritime. Et dès qu'on commencera à exporter le pétrole brut, le revenu serait utilisé pour améliorer la santé, l'éducation et la lutte contre la pauvreté sur les îles.»

«Cet appel d'offres ouvert jusqu'au 15 septembre concerne sept des 19 blocs de sa ZEE, a précisé le Premier ministre Rafael Branco.»

«Les forages réalisés en 2003 et 2007 dans des blocs de pétrole situés dans la zone économique conjointe avec le Nigeria n'avaient pas donné les résultats escomptés. Sao Tomé espérait produire du pétrole en 2011, mais des sources économiques et diplomatiques estiment que ses premiers barils de brut sont envisageables pour 2014.»



A+

Pour «Enregistrer un commentaire», cliquez ci-dessous et lisez les instructions fort simples qui s'ensuivent.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés, situés dans la marge droite, sous les Archives.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Économie / Terres agricoles cultivées à l'étranger

Les boues d'usine d'épuration : un si beau projet de recyclage !

Cinéma / Avatar, de James Cameron : une critique de Martin Bilodeau