Les prévisions du GIEC dépassées ! Le plus grand danger : franchir un seuil irréversible...


De Copenhague : extraits d'un article de Louis-Gilles Francoeur publié en date d'aujourd'hui dans Le Devoir : «Les émissions de GES devront chuter radicalement après 2020».

Le journaliste nous rapporte les conclusions d'«une équipe de 26 chercheurs du Centre de recherches sur le climat de l'University of New South Whales, en Australie». Leur étude s'intitule The Copenhagen Diagnosis (téléchargeable en format PDF, en anglais).

Voici un large extrait de l'article de L.-G. Francoeur...

«Le plus grand danger que court la planète, ajoute le rapport, est celui de franchir un seuil irréversible qu'on ne connaît pas et qui rendrait la hausse du climat incontrôlable. L'accélération de plusieurs grands phénomènes climatiques indique en effet que le problème s'aggrave au-delà des prévisions antérieures. Par exemple, la calotte polaire fond à un rythme qui dépasse de 40 % les dernières prévisions du GIEC. Plus critique encore, l'augmentation du niveau des mers atteint maintenant 3,4 mm par année depuis 15 ans, ce que confirment plusieurs relevés satellites différents. Ces mesures empiriques dépassent de 80 % les prévisions du GIEC et cela va de pair avec la multiplication par deux de la fonte des glaciers, des calottes polaires et des couverts de glaces du Groenland et du continent Antarctique.

D'ici un siècle, ajoute le rapport, le niveau des mers et des océans devrait doubler par rapport aux prévisions des spécialistes qui l'ont mesuré et modélisé pour le GIEC, ce qui implique que l'augmentation devrait atteindre un mètre, soit le pire scénario du rapport onusien de 2007. La nouvelle limite supérieure de la fourchette prévisionnelle se situerait désormais à deux mètres plutôt qu'à un mètre. Et l'augmentation du niveau des mers devrait se poursuivre encore pendant des siècles en ajoutant encore plusieurs mètres, même après une stabilisation de la température moyenne du globe.

Selon le groupe de chercheurs, la fourchette d'augmentation du GIEC pourrait devoir être allongée à la hausse. À leur avis, il n'est plus exclu que la température moyenne de la planète accuse une hausse pouvant atteindre 7 °C, soit un degré de plus que les précisions du GIEC.

Plusieurs seuils critiques risquent dans ce scénario d'être dépassés, ce qui changera sur terre bien des choses de façon irréversible. Par exemple, précise le rapport, la fonte des glaces de l'Antarctique, la forêt pluviale d'Amazone, la mousson sud-africaine pourraient devenir choses du passé.»

On peut aussi lire, en français, un extrait du 7e chapitre du rapport concernant la notion de «point de bascule» appliquée aux régions mentionnées dans l'article.

Bonne lecture et A+

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